Pourquoi les professions libérales doivent (enfin) penser comme des entrepreneurs

Oublier (un instant) l’expertise, se souvenir de l’entreprise

Les facultés françaises forment des praticiens d’une excellence reconnue : juristes, médecins, architectes, ingénieurs… À la sortie, chacun maîtrise son art comme rarement ailleurs. Mais entre deux amphis, un chaînon capital a disparu : la capacité à piloter une entreprise.

Résultat : le cabinet libéral reste trop souvent une « boîte noire » où la technique règne, mais où la stratégie, le marketing, la gestion financière ou le recrutement n’ont jamais vraiment été enseignés.

C’est ce vide que veulent combler Valentin Tonti‑Bernard et Clément Bernard avec Liberall Conseil. Leur credo est simple : avant d’être un avocat ou un médecin de talent, un professionnel libéral est d’abord un chef d’entreprise. Tant que cette réalité reste ignorée, la croissance demeure incertaine – et la résilience, fragile.

Deux frères, une même conviction : l’entrepreneuriat n’est pas optionnel

Les deux fondateurs racontent le chemin qui les a conduits à cette évidence. Valentin, juriste de formation passé par HEC Paris et l’X, a créé, développé puis cédé plusieurs sociétés dédiées aux métiers du droit. Clément, diplômé de l’EM Lyon, a vécu la crise du Covid aux premières loges : voyant le cabinet d’avocats familial plonger, il a mis en place un site, optimisé Google My Business et activé LinkedIn. En trois mois, le chiffre d’affaires a bondi de 25 %. L’expérience a servi de laboratoire, puis de rampe de lancement : si une intervention digitale basique peut sauver un cabinet, combien d’autres pourraient être transformés par une approche globale ?

De la théorie à l’action : une méthode éprouvée

Liberall Conseil refuse le conseil hors‑sol. Chaque accompagnement commence par un audit exhaustif : positionnement, organisation, finances, marketing, ressources humaines. Vient ensuite la co‑construction d’une stratégie, calibrée autour d’objectifs chiffrés. Mais la différence se joue surtout dans la troisième phase : la mise en œuvre opérationnelle. Les consultants ne se contentent pas de remettre des slides ; ils prennent la main sur les outils, déploient les actions et installent un tableau de bord de KPIs que le client peut suivre en temps réel. Si les objectifs ne sont pas atteints, ils en portent la responsabilité.

Cette ambition se reflète dans la devise de Liberall Conseil : "Tout ce qui ne se mesure pas, n'existe pas".

Un écosystème qui couvre tout le spectre du développement

Pour rendre ce modèle possible, Liberall Conseil s’appuie sur deux sociétés sœurs : Ourama, spécialisée dans le marketing digital et la création de sites, et Neria, dédiée au recrutement. Ensemble, elles forment un guichet unique capable de répondre aux trois enjeux majeurs d’un cabinet : attirer des clients, recruter des talents, structurer la gestion.

Du cabinet libéral à l'entreprise performante ?

Parce qu’elle montre, exemples concrets à l’appui, qu’un cabinet libéral peut sortir du « survival mode » et devenir une entreprise performante. Parce qu’elle remet la stratégie, la vente, le marketing et la finance au cœur du métier de professionnel libéral, sans sacrifier l’exigence technique. Et parce qu’elle prouve qu’un accompagnement fondé sur l’engagement de résultats change radicalement la trajectoire d’un cabinet.

Passer à l’action

La prise de conscience est la première étape. Ensuite, libre à chacun de décider : rester un excellent expert solitaire, ou devenir un chef d’entreprise accompli.