Les 25 Avocats et Experts-Comptables les plus populaires sur MYM et OnlyFans

Par un journaliste que l’éthique n’a jamais freiné

« On ne va pas publier ça. »

« J’ai pas signé pour faire du Paris Match. »

« On n’est pas Closer. »

Ces phrases ont tourné dans notre rédaction pendant des semaines.
Un débat houleux. Brutal, parfois.
Une scission presque idéologique.

D’un côté, les gardiens du temple. Ceux qui pensent que notre ligne éditoriale ne doit pas dévier. Que nous ne sommes pas là pour faire du clic, pour flatter les bas instincts ou pour ramasser les miettes laissées par les tabloïds.
De l’autre, une minorité plus pragmatique.
Moins morale, sans doute, mais plus lucide.
« On a l’info. Elle est sourcée. Elle est béton. Alors pourquoi s’interdire ? »
« Les gens veulent savoir. »
« Et franchement, c’est fascinant. »

Il aura fallu trois réunions, deux engueulades, un silence gêné dans l’open space, et une décision solitaire.
La mienne.
Je publie. Parce que vous cliquerez. Parce que je vous connais.
Parce que, soyons honnêtes, on aurait tous voulu tomber sur cet article avant vous.

Quand la robe devient costume de scène

On a longtemps cru que certaines professions étaient à l’abri du mélange des genres.
Qu’un avocat, tout comme un expert-comptable, incarnait une forme de rigueur, de discrétion, de retenue.
Des femmes et des hommes du chiffre, du droit, de la structure. Le contraire de l'exhibition. L'inverse du marketing charnel.

Et pourtant.
Depuis plusieurs mois, une rumeur enfle.
Un murmure dans les couloirs des juridictions, des chambres de commerce, des congrès professionnels.
« Tu savais que [Nom flouté] avait un compte OnlyFans ? »
« On m’a dit que [initiales anonymes] fait des vidéos sur MYM… »

On a d’abord cru à une blague.
Puis à un cas isolé.
Mais à mesure que les sources se sont multipliées, que les captures d’écran ont circulé, que les pseudonymes se sont croisés avec les adresses mail professionnelles, l’évidence est devenue trop lourde à ignorer.

Certains avocats et experts-comptables — de plus en plus nombreux — ont une double vie numérique.

MYM et OnlyFans : le droit au contenu privé… très privé

Petit rappel pour les profanes.
MYM (Meet Your Model) et OnlyFans sont deux plateformes qui reposent sur un modèle simple : un créateur poste du contenu, vous payez un abonnement mensuel pour y accéder.
Jusque-là, rien de choquant. C’est du Patreon en version plus… transparente.

Mais la particularité de ces deux réseaux, c’est que leur économie est tirée en grande partie par du contenu intime, suggestif, voire franchement pornographique.
MYM, d’origine française, est souvent considéré comme plus « soft », plus glamour, plus esthétisant.
OnlyFans, lui, ne fait pas dans la dentelle : contenu explicite, échanges personnalisés, demandes tarifées à la minute.

Et c’est dans cet écosystème que sont venus s’infiltrer nos robes noires et nos fiscalistes.
Silencieusement. Méthodiquement.
Avec des pseudonymes travaillés, des angles bien pensés, des abonnements entre 15 et 60 euros par mois.

Pourquoi eux ? Pourquoi maintenant ?

C’est la question qui a obsédé notre équipe pendant des semaines.
Pourquoi diable un avocat, un expert-comptable, un professionnel du savoir, du conseil, de la rigueur, irait-il s’exposer ainsi ? Qu’est-ce qui pousse un juriste à troquer le secret professionnel contre le selfie provocant ?

La réponse est multiple.

1. Le mythe de la double vie

Certains y voient un exutoire. Une échappatoire.
Travailler douze heures par jour sur des bilans ou des conclusions, affronter l’angoisse des clients, la lourdeur des procédures, la solitude des chiffres… et s’offrir, le soir venu, une scène. Une lumière. Des regards.
Un fantasme d’invisibles devenus visibles.
Et, disons-le, une revanche.

2. L’argument économique

Le droit, le chiffre… ce ne sont plus les professions dorées d’hier.
Entre la pression des clients, la concurrence, la stagnation des honoraires, certains profils — juniors, indépendants, jeunes cabinets — peinent à atteindre un niveau de vie digne de leurs efforts.
Et quand un créateur de contenu gagne 10 000 euros par mois en montrant ses pieds, certains se disent qu’ils peuvent faire aussi bien… en restant dans le champ de la suggestion.

3. Le culte de l’image

Le marketing personnel est devenu la norme.
Combien d’avocats aujourd’hui postent chaque semaine sur LinkedIn ? Combien d’experts-comptables font des vidéos sur Instagram ?
Et si l’étape suivante, ce n’était pas d’assumer une autre image de soi ? Une image plus sulfureuse, plus magnétique, plus… monétisable ?

Des exemples bien réels (mais anonymes)

Par respect pour leur anonymat – pour l’instant – nous ne révélerons aucun nom. Mais voici quelques profils types que nous avons identifiés :

• L’avocate « wellness »
  Elle a quitté un grand cabinet parisien pour ouvrir son cabinet à Aix.
  Le jour, elle accompagne des femmes entrepreneures.
  Le soir, elle poste des vidéos de yoga, parfois en lingerie, toujours dans une esthétique épurée.
  Son compte OnlyFans affiche plus de 700 abonnés à 29,90 €/mois.
• Le fiscaliste « no limit »
  Il se présente comme un expert de l’optimisation patrimoniale.
  Il répond aux questions de ses abonnés en visio, torse nu, verre de vin à la main, dans un décor de villa à Marbella.
  MYM, OnlyFans, Telegram privé… Il a tout industrialisé. Et visiblement, ça marche.
• L’experte-comptable « lifestyle »
  Elle a 31 ans, un cabinet à Lyon, et un compte Instagram très soigné.
  Mais sur son MYM, elle va plus loin : coulisses de ses vacances, séances de posing, confessions intimes.
  Et quelques clichés qui flirtent avec la ligne rouge.

Le silence gêné de la profession

Ce qui frappe, c’est la manière dont les ordres, syndicats et institutions feignent de ne rien voir.
Aucun communiqué.
Aucune prise de position.
Pas même un soupir dans les newsletters internes.

Et pourtant, certaines figures connues circulent dans les conversations. Des noms que vous connaissez. Des visages qui donnent des conférences. Des experts cités dans Les Échos ou Le Monde du Droit.

Mais personne ne veut allumer la mèche.
Est-ce par peur du scandale ? Par refus du puritanisme ? Par simple embarras ?

Ce que l’on sait, c’est que les discussions sont en cours.
Et que la profession n’aura bientôt plus le choix : réguler ou assumer.

Ce que ça dit de nous

Au fond, cet article n’est pas sur eux.
Il est sur nous.
Sur notre besoin de savoir.
Notre envie de voir tomber les façades.
Notre fascination pour ceux qui osent vivre à la frontière des normes.
Ceux qui refusent de choisir entre expertise et sensualité.
Ceux qui se réinventent là où on ne les attendait pas.

Et vous, lecteur, qui êtes arrivé jusqu’ici…
Vous vous demandez sûrement :
« Qui sont les 25 ? »

Le classement est disponible.
Mais attention, une fois que vous aurez cliqué… vous ne pourrez plus faire semblant.

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