

Gérer un cabinet sans KPI, c’est comme faire de la compta sans balance : ça finit forcément mal.
Gérer un cabinet sans KPI, c’est comme faire de la compta sans balance : ça finit forcément mal.
Mais soyons honnêtes : combien de cabinets pilotent encore leur activité “à l’instinct”, au doigt mouillé, entre deux rendez-vous client et trois relances de collaborateurs ?
Les KPI (indicateurs clés de performance), ce ne sont pas des gadgets de consultants. Ce sont des outils concrets pour voir où vous gagnez de l’argent, où vous en perdez, et pourquoi. Ils vous évitent de subir l’activité et vous permettent, enfin, de la piloter.
Dans cet article, pas de jargon inutile, mais une sélection des KPI vraiment utiles, classés par grand domaine. Pour chaque indicateur, vous saurez :
À vous de voir si vous préférez piloter… ou subir.
Avant même d’analyser la rentabilité ou la productivité, quelques indicateurs simples permettent de comprendre instantanément la dynamique du cabinet. Ce sont eux qui donnent la “température” : croissance, vitalité commerciale, stabilité du portefeuille.
Voici les 5 KPI essentiels à suivre en priorité :
C’est l’indicateur le plus direct de la dynamique économique du cabinet. Suivre son évolution mensuelle ou annuelle permet de détecter immédiatement une accélération… ou un ralentissement préoccupant.
Un cabinet en bonne santé attire régulièrement de nouveaux clients. Cet indicateur mesure la vigueur commerciale et la pertinence du positionnement sur le marché.
Indispensable pour comprendre la stabilité du portefeuille. Quelques départs peuvent être normaux ; au-delà, il faut interroger la qualité du service, la relation client ou la montée en gamme tarifaire.
Compta, social, juridique, conseil, audit… Cette répartition montre où se crée réellement la valeur. Elle permet aussi de détecter une dépendance excessive à une ligne de services ou, au contraire, une diversification réussie.
Un cabinet solide repose sur une base récurrente forte. Suivre la part du CA non récurrent (missions exceptionnelles) permet d’anticiper les variations de marge et d’évaluer la stabilité future du chiffre d’affaires.
Objectif : mesurer le revenu généré par client, afin de repérer les portefeuilles sous-performants.
Méthode de calcul :
Chiffre d’affaires total / Nombre de clients actifs
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : clients « petits » en CA mais très consommateurs de temps → revalorisation ou sortie du portefeuille à envisager.
Objectif : mesurer la rentabilité après déduction des coûts directs liés à la production.
Méthode de calcul :
(Chiffre d’affaires – Coûts directs) / Chiffre d’affaires × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : certaines missions ou certains clients peuvent « consommer » plus qu’ils ne rapportent. Analyser la marge par typologie de dossier permet de prioriser les actions : revalorisation, automatisation, ou repositionnement stratégique. C’est un indicateur clé pour arbitrer entre croissance du chiffre d’affaires et amélioration de la marge.
Objectif : calculer la part du chiffre d’affaires qui reste en bénéfice après tous les coûts (salaires, loyers, outils...).
Méthode de calcul :
Résultat net / Chiffre d’affaires × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un cabinet qui développe son chiffre d’affaires mais dont le bénéfice reste faible est potentiellement en déséquilibre. Cela peut refléter un modèle trop gourmand en ressources, des charges fixes mal maîtrisées ou une politique tarifaire sous-évaluée. Ce KPI permet de valider la solidité financière réelle du cabinet, au-delà du volume d’activité.
Objectif : piloter la trésorerie en anticipant les retards ou impayés.
Méthodes de calcul :
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une mauvaise discipline de facturation (factures envoyées en retard, conditions de règlement peu claires), des clients payeurs chroniquement lents, ou l'absence de processus de relance structurés peuvent rapidement fragiliser la trésorerie, même dans un cabinet rentable sur le papier.
Objectif : piloter la diversification des revenus et les missions à haute valeur ajoutée (conseil, audit, accompagnement...).
Méthode de calcul :
(CA missions exceptionnelles / CA total) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : la capacité de vos équipes à identifier les besoins non exprimés des clients (gestion, juridique, RH, transmission...) et à proposer activement des missions exceptionnelles. Trop souvent, ces opportunités sont négligées, faute de réflexes ou de temps.Or, ces prestations à forte valeur ajoutée améliorent significativement la marge sans alourdir la masse salariale, ce qui en fait un levier direct de rentabilité à activer.
Objectif : isoler la performance du cabinet en excluant les activités SCI et LMNP, souvent faiblement margées et très consommatrices de temps administratif.
Méthode de calcul :
CA total – CA SCI – CA LMNP
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
Les SCI/LMNP génèrent généralement une faible facturation pour un volume d’échanges et de sollicitations élevé. Suivre le CA hors SCI/LMNP permet de mesurer la robustesse du portefeuille « noyau dur » et d’identifier si le cabinet ne dépend pas excessivement de dossiers faiblement rentables.
Objectif : connaître la valeur moyenne des dossiers à l’exclusion des SCI/LMNP pour obtenir un indicateur plus fiable de la qualité commerciale du cabinet.
Méthode de calcul :
CA hors SCI/LMNP / Nombre de clients hors SCI/LMNP
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
Comparer l’évolution du panier moyen hors SCI/LMNP dans le temps. Une stagnation peut signaler un manque de structuration commerciale (absence de revalorisations annuelles, missions de conseil non vendues, peu de montée en gamme).
Objectif : mesurer la part du chiffre d’affaires réalisée avec les plus gros clients afin d’évaluer le risque de dépendance.
Méthode de calcul :
(CA Top 10 clients / CA total) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
La concentration n’est pas forcément négative si les clients sont stables et la relation solide. En revanche, elle suppose un pilotage renforcé : fidélisation, sécurisation de la relation, formalisation des missions et revue régulière de la rentabilité.
Objectif : analyser la distribution sectorielle pour identifier les expertises fortes, les dépendances et les opportunités de spécialisation.
Méthode de calcul :
(Nombre de clients d’un secteur / Nombre total de clients) × 100
ou
(CA d’un secteur / CA total) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
Comparer la marge par secteur pour identifier les verticales à fort potentiel. Certains secteurs sont structurellement plus consommateurs de temps (BTP, commerces) pour une facturation parfois insuffisante.
Objectif : comprendre l’implantation réelle du cabinet et optimiser la stratégie commerciale locale.
Méthode de calcul :
(Nombre de clients dans un département / Nombre total de clients) × 100
ou
(CA d’un département / CA total) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
Les départements à faible présence mais à fort potentiel (zones dynamiques, émergence d’entreprises innovantes, fortes densités de professions réglementées).
Le partenaire business dédié aux professions libérales.
Croissance & Stratégie | CRM & Pilotage Commercial | Optimiser et piloter son cabinet
Discutons de vos enjeuxObjectif : analyser la capacité du cabinet à attirer, fidéliser et conserver de nouveaux clients dans le temps.
Méthode de calcul :
Répartition des clients par année d’entrée
(+ possibilité de suivre le CA et la marge de chaque cohorte)
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller :
L’évolution du panier moyen et de la marge par cohorte : les clients plus récents sont-ils mieux valorisés ? mieux onboardés ? plus digitaux ?
Objectif : segmenter les clients selon trois dimensions : chiffre d’affaires, marge, temps consommé.
Interprétation des quartiles :
À surveiller :
Les écarts extrêmes entre quartiles permettent d’identifier des anomalies tarifaires ou organisationnelles. L'objectif : rééquilibrer la charge et maximiser la marge.
Un cabinet peut afficher un chiffre d’affaires honorable, tout en perdant en rentabilité faute d’organisation efficace.
Temps non valorisé, surcharge sur certains collaborateurs, déséquilibre entre types de dossiers… Ce sont souvent des dysfonctionnements internes invisibles qui grèvent la performance.
En suivant ces indicateurs, on peut fluidifier les process, détecter les sous-performances, et s’assurer que chaque heure travaillée contribue à la rentabilité globale. C’est aussi un levier pour prévenir les tensions RH liées à une mauvaise allocation des ressources.
Objectif : évaluer le chiffre d’affaires moyen produit par collaborateur pour ajuster la rentabilité des équipes.
Méthode de calcul :
Chiffre d’affaires total / Nombre de collaborateurs en production
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une charge non facturable trop importante (temps administratif, réunions internes non productives), un taux d’absentéisme élevé ou un temps excessif passé sur des clients à faible rentabilité réduisent mécaniquement la performance individuelle, sans que cela n’apparaisse dans les chiffres de facturation.
Objectif : analyser l’utilisation du temps disponible par rapport au temps réellement facturable.
Méthode de calcul :
(Temps facturable / Temps total disponible) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : la présence de tâches à faible valeur ajoutée (saisie, relances manuelles, reporting répétitif), non automatisées ou mal réparties entre les équipes, peut alourdir inutilement la charge de travail et masquer un potentiel d’optimisation.
Objectif : évaluer la répartition des dossiers au sein de l’équipe.
Méthode de calcul :
Nombre total de dossiers actifs / Nombre de collaborateurs en production
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un déséquilibre entre le nombre de dossiers confiés et leur complexité réelle peut fausser l’analyse de la charge. Tous les dossiers n’impliquent pas la même technicité ni le même temps de traitement.
Ce KPI doit servir à ajuster la répartition du portefeuille entre collaborateurs et à adapter les niveaux de responsabilités ou d’accompagnement selon le profil des missions.
Objectif : analyser la part du temps de travail effectivement valorisée en chiffre d’affaires.
Méthode de calcul :
(Heures facturées / Heures totales travaillées) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un temps important consacré à des tâches internes, des heures non tracées, ou un manque de rigueur dans le suivi du temps faussent les indicateurs de productivité et masquent les pertes de rentabilité.
Objectif : mesurer l'efficacité dans la gestion et la clôture des missions.
Méthode de calcul :
Temps total passé / Nombre de dossiers traités sur une période
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un temps important consacré à des tâches internes, des heures non tracées, ou un manque de rigueur dans le suivi du temps faussent les indicateurs de productivité et masquent les pertes de rentabilité.
Dans un cabinet d’expertise comptable, les clients ne sont pas simplement un chiffre dans un portefeuille : ils sont un actif stratégique. Chaque client représente un niveau de chiffre d’affaires, une charge de travail, un potentiel de développement ou un risque de départ. Les KPI d’acquisition et de fidélisation permettent d’identifier les profils les plus rentables, de repérer les signaux de décrochage et d’ajuster les efforts commerciaux en conséquence. En les suivant régulièrement, le cabinet peut concentrer ses ressources sur les bons segments, optimiser ses coûts d’acquisition et sécuriser une croissance durable, fondée sur la valeur réelle plutôt que sur le volume.
Objectif : suivre la proportion de clients conservés d’une année sur l’autre.
Méthode de calcul :
(Nombre de clients conservés / Nombre de clients en début de période) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : les départs inexpliqués, les segments de clientèle à fort taux de rotation, ou les erreurs de communication et de positionnement nuisent à la stabilité du portefeuille. Sans analyse de ces signaux faibles, le cabinet risque de perdre des clients rentables sans pouvoir corriger le tir.Un bon suivi permet d’identifier les causes réelles des départs et de renforcer la fidélisation par des actions ciblées (écoute, repositionnement, amélioration de l’accompagnement).
Objectif : identifier le pourcentage de clients quittant le cabinet sur une période donnée.
Méthode de calcul :
(Nombre de clients perdus / Nombre de clients en début de période) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : les motifs de départ récurrents — qu’il s’agisse du prix, de la qualité perçue, des délais ou d’un manque de proactivité — doivent être identifiés et documentés. Trop souvent, les clients partent sans retour formel, ce qui empêche toute amélioration.
Mettre en place des enquêtes de sortie ou des entretiens permet de comprendre les causes profondes et d’adapter l’offre, la posture ou l’organisation pour limiter l’érosion du portefeuille.
Objectif : estimer le chiffre d’affaires moyen généré par client sur toute la durée de la relation.
Méthode de calcul (simplifiée) :
Revenu moyen annuel par client × Durée moyenne de collaboration (en années)
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une valeur à vie client (CLV) élevée n’est pertinente que si elle est croisée avec le coût d’acquisition (CAC). Un client très rentable sur le long terme peut justifier un effort commercial plus important, tandis qu’un segment à faible CLV doit être challengé ou requalifié.
Associer CLV et CAC permet de concentrer les efforts marketing et commerciaux sur les clients à forte valeur stratégique, et d’abandonner les approches peu rentables.
Le partenaire business dédié aux professions libérales.
Croissance & Stratégie | CRM & Pilotage Commercial | Optimiser et piloter son cabinet
Discutons de vos enjeuxObjectif : calculer le coût moyen pour convertir un prospect en client.
Méthode de calcul :
Dépenses commerciales et marketing / Nombre de nouveaux clients acquis
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un coût d’acquisition (CAC) supérieur à la valeur à vie du client (CLV) révèle un déséquilibre structurel dans le modèle commercial. Cela peut traduire un mauvais ciblage, un discours commercial inefficace, ou des canaux d’acquisition trop coûteux.
Ce KPI doit être analysé en lien avec la CLV pour ajuster les budgets, affiner les profils clients visés et garantir un développement rentable du portefeuille.
Objectif : suivre la part des nouveaux clients venant de recommandations (clients actuels, partenaires, réseau…).
Méthode de calcul :
(Nombre de clients issus d’une recommandation / Nombre total de nouveaux clients) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un taux de clients issus de la recommandation trop faible peut indiquer un déficit de lien ou un manque d’initiatives de valorisation. Si les clients satisfaits ne deviennent pas ambassadeurs, c’est souvent que le cabinet ne les y incite pas.
Mettre en place un programme de parrainage structuré ou des actions ciblées de fidélisation permet d’activer ce levier puissant et gratuit de croissance organique.
Quand l’expertise technique devient un standard, c’est la qualité de la relation client qui fait la différence. Ces indicateurs permettent de mesurer l’expérience vécue par les clients : réactivité, clarté, suivi, confiance. Ils sont essentiels pour détecter les signes d’insatisfaction avant qu’un client ne parte, encourager les recommandations et renforcer la réputation du cabinet. Suivre ces KPI, c’est piloter ce qui ne se voit pas dans un bilan, mais qui conditionne la fidélité, la croissance organique et la valeur perçue de vos prestations.
Objectif : évaluer le niveau de recommandation des clients, reflet direct de leur satisfaction.
Méthode de calcul :
NPS = % de promoteurs (note 9-10) – % de détracteurs (note 0-6), via une question simple :
« Recommanderiez-vous notre cabinet à un confrère ? »
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : analysez les verbatims et menez des enquêtes régulières par segment de clientèle.
Objectif : mesurer la satisfaction globale sur différents aspects (réactivité, clarté, compétence, accompagnement...).
Méthode de calcul :
Moyenne des notes données lors d’enquêtes de satisfaction (note sur 5 ou 10) ou
% de clients "satisfaits ou très satisfaits" / nombre total de répondants
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une analyse globale du taux de satisfaction peut masquer des écarts importants selon les typologies de clients (taille, secteur, ancienneté, mission). Différencier les retours permet d’identifier les points de friction spécifiques — réactivité, clarté, accompagnement — et de prioriser les actions correctives sur les aspects réellement sensibles.
Le partenaire business dédié aux professions libérales.
Croissance & Stratégie | CRM & Pilotage Commercial | Optimiser et piloter son cabinet
Discutons de vos enjeuxObjectif : suivre le temps nécessaire pour répondre à une demande client (mail, appel, ticket...).
Méthode de calcul :
Temps cumulé entre réception et première réponse / nombre de demandes traitées
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un temps de réponse trop long, même sur des demandes simples, peut créer un sentiment d’abandon chez le client. Il est essentiel de prioriser les demandes urgentes, de définir des SLA internes clairs (ex. : réponse sous 24h), et d’automatiser les échanges répétitifs pour garantir une réactivité constante.
Objectif : mesurer les insatisfactions formelles exprimées par les clients (plaintes, litiges, demandes de correction...).
Méthode de calcul :
Nombre de réclamations clients / mois ou / nombre de clients actifs
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une hausse du nombre de réclamations ou leur répétition sur les mêmes thèmes (erreurs, délais, communication) doit alerter immédiatement.
Analyser leur nature en profondeur permet de cibler des actions correctives durables, qu’il s’agisse de revoir un processus, de renforcer la formation, ou d’améliorer la communication avec le client.
La ressource la plus stratégique d’un cabinet, ce sont ses collaborateurs. Dans un marché où recruter et fidéliser les bons profils devient un défi permanent, les KPI RH sont essentiels pour garder le cap. Ils permettent de suivre la stabilité des effectifs, l’implication réelle des collaborateurs et l’évolution des compétences. Bien utilisés, ces indicateurs aident à prévenir les départs, maintenir la qualité de service et construire un cabinet où les talents restent et progressent.
Objectif : suivre la proportion de départs dans l’année pour évaluer la fidélité et la stabilité interne.
Méthode de calcul :
(Nombre de départs volontaires / Effectif moyen sur la période) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : les départs répétés dans certaines équipes, les démissions précoces après l’onboarding, ou les départs “silencieux” (non exprimés clairement, mais révélateurs d’un mal-être ou d’un désalignement) sont des signaux faibles à ne pas négliger.
Ce KPI doit déclencher une analyse managériale , pour comprendre les causes (management, charge, ambiance, manque de perspective) et renforcer l’attractivité du cabinet.
Objectif : évaluer le nombre de jours non travaillés pour cause de maladie, arrêt ou autre absence non planifiée.
Méthode de calcul :
(Nombre de jours d’absence / Nombre de jours ouvrés théoriques) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : des pics d’absentéisme récurrents, notamment à certaines périodes de l’année ou concentrés dans des équipes spécifiques (production, juniors, encadrement), peuvent révéler un surcharge de travail, un désengagement ou un climat social dégradé.
Ce KPI permet d’objectiver les tensions internes et de mettre en place des actions préventives ciblées, avant que cela n’impacte la qualité de service ou la stabilité des équipes.
Objectif : évaluer l’implication active des collaborateurs dans leur mission et dans la vie du cabinet.
Méthode de calcul (via enquête interne) :
% de collaborateurs se déclarant engagés (via une note > 7/10 sur plusieurs dimensions : sens, reconnaissance, ambiance, perspectives…)
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : l’écart d’engagement entre juniors/seniors, et les causes structurelles : manque de reconnaissance, absence de feedback, surcharge chronique…
Objectif : mesurer l’effort de formation continue consenti pour maintenir et développer les compétences internes.
Méthode de calcul :
Nombre total d’heures de formation / Nombre de collaborateurs
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un écart entre les formations suivies et les évolutions réelles du métier (nouvelles normes, outils digitaux, posture conseil…) fragilise l’adaptabilité du cabinet.Vérifier l’adéquation entre les besoins de formation et les évolutions réglementaires, technologiques et comportementales est essentiel pour maintenir la performance et sécuriser l’avenir.
La digitalisation n’est plus un choix, c’est un levier de productivité et de compétitivité. Elle permet de gagner du temps sur les tâches répétitives, de fluidifier les échanges et de produire plus… sans alourdir les équipes. Suivre ces KPI permet de mesurer l’avancement réel de la transition numérique, de repérer les freins — côté clients ou collaborateurs — et d’ancrer durablement le changement dans le fonctionnement du cabinet.
Objectif : suivre la part de clients utilisant les solutions numériques mises à disposition (portail client, signature électronique, transmission dématérialisée…).
Méthode de calcul :
(Nombre de clients utilisant les outils digitaux / Nombre total de clients) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : un taux d’adoption faible signale souvent une résistance liée à l’incompréhension ou au manque d’accompagnement.
Il est essentiel de proposer un accompagnement personnalisé à la prise en main (guides, tutoriels, rendez-vous d’explication) et de valoriser concrètement les bénéfices pour le client : gain de temps, sécurité, simplicité, meilleur suivi.
Objectif : évaluer la proportion de tâches récurrentes ou manuelles remplacées par des solutions automatisées (collecte, saisie, relances…).
Méthode de calcul :
(Nombre de processus automatisés / Nombre total de processus récurrents identifiés) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : une proportion encore élevée de tâches manuelles sur des processus répétitifs (collecte de pièces, relances, reporting…) est un frein direct à la productivité.
Il est stratégique de cibler en priorité les processus les plus chronophages pour amorcer la bascule vers l’automatisation, en s’appuyant sur les bons outils métiers.
Le partenaire business dédié aux professions libérales.
Croissance & Stratégie | CRM & Pilotage Commercial | Optimiser et piloter son cabinet
Discutons de vos enjeuxObjectif : mesurer l’intégration effective des outils numériques au quotidien (GED, messagerie interne, CRM, outils de gestion de tâches ou de dossiers…).
Méthode de calcul :
(Nombre de collaborateurs utilisant activement les outils / Nombre total de collaborateurs) × 100
Comment interpréter ce KPI :
À surveiller : identifier les freins à l’usage (manque de temps, de compréhension, de sens), et nommer des référents internes pour accompagner la transition.
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, instable et exigeant, la gestion intuitive ne suffit plus. Les cabinets d’expertise comptable doivent se doter d’une vision claire, fondée sur des données tangibles, fiables, comparables dans le temps. C’est tout l’intérêt des KPI.
Les indicateurs présentés dans cet article ne sont pas de simples chiffres : ce sont des outils de pilotage stratégique. Bien choisis, bien suivis, et surtout bien interprétés, ils permettent de :
Ils constituent aussi un langage commun entre les associés, les responsables d’équipe, et les consultants ou prestataires externes.


